4ème congrès de la Confédération Syndicale Internationale (CSI)
« Renforcer le pouvoir des travailleurs : changer les règles ».
L’imposante bâtisse de l’hôtel Bella Center à Copenhague s’est transformée du 2 au 7 Décembre 2018 en place forte du syndicalisme mondial à l’occasion du 4ème congrès de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) sur le thème :
« Renforcer le pouvoir des travailleurs : changer les règles ».
Forte de ses 331 centrales syndicales représentant plus de 207 millions de travailleurs et de travailleuses, la première confédération syndicale au monde qu’est la CSI, s’est vu honorée à la cérémonie d’ouverture de son instance suprême, de la présence d’illustres invités qui ont tous loué à travers leurs allocutions l’action de notre internationale pour un monde juste donc meilleur. Au titre de ces invités, on pouvait compter : le Premier ministre du Danemark : Lars Løkke Rasmussen; le maire de Copenhague : Frank Jensen; le Directeur général de l’Organisation internationale du travail, Guy Ryder; la présidente de la LO-Danemark, Lizette Risgaard; et le président de la CSI, João Antônio Felício.
A la suite de ces interventions, la camarade Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI, dans son discours d’ouverture a fait un état du monde de plus en plus difficile pour les travailleurs et les travailleuses. En cause, les mutations engendrées par les évolutions technologiques, les attaques du libéralisme économique sur les droits et les avoirs des travailleurs etc. Devant ce constat, la camarade SG a appelé l’ensemble des travailleurs et travailleuses du monde à se mobiliser pour changer les règles en leur faveur.
Message reçu cinq sur cinq !
Et pour relever ce défi, les congressistes à travers des travaux en groupes ou en plénière ont planché sur quatre sous-thèmes :la paix ; la démocratie et les droits ; la réglementation du pouvoir économique; les transformations à l’échelle mondiale pour des transitions justes. Ces travaux étant destinés à élaborer les futures politiques et un plan d’action de la CSI , d’autres sous-thèmes ont fait aussi l’objet de débats à savoir : les campagnes d’organisation auprès d’entreprises multinationales, notamment Samsung et Amazon; de l’organisation dans l’économie informelle; des plans d’action gouvernementaux visant à lutter contre les inégalités, y compris l’écart de rémunération entre hommes et femmes; du salaire minimum vital et de la protection sociale; de l’action climatique et de l’avenir du travail.
Comme à tout congrès, la CSI a procédé à l’élection de ses membres dirigeants, à savoir les membres du conseil général, le président et le vice –président et, surtout, du ou de la Secrétaire général(e). Et pour un troisième mandat consécutif, c’est la camarade Sharon Burrow qui a été élu avec plus de cinq millions de voix d’écart face à la camarade Zuzana.
A ce congrès un vote public pour le pire patron au monde a été organisé. Nous vous laissons découvrir son portrait dans les pages suivantes.
Un grand congrès pourrait t’on dire car, afin de joindre la parole à l’acte, les délégués ont été conviés sur invitation de LO et de la TCO à se rendre à Malmo en Suède, où ils ont pu découvrir la régénération de cette ville (bastion de la social-démocratie) suite à la désindustrialisation qu’elle a connu, ainsi que son ouverture à l’intégration des migrants.
OOG
Légende
1-Sharan Burrow, élue pour la troisième fois consécutive au congrès de Copenhague, secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale pour un mandat de quatre ans.
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