Burkina Faso : La plateforme genre demande la ratification de la Convention 190 de l’OIT pour éradiquer les VBG
Pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre au Burkina Faso et plaider pour la ratification de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail, la plateforme genre Burkina a organisé une journée de sensibilisation le samedi 25 mai 2024 dans la ville de Sya à Bobo Dioulasso.
Après Ouagadougou et Banfora c’est la ville de Bobo Dioulasso qui a accueilli la plateforme genre Burkina, dans le cadre d’une plaidoirie pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT au pays des hommes intègres, afin d’éradiquer les VBG dans le milieu du travail au Burkina.
La plateforme genre regroupe les comités des femmes des organisations syndicales, de la société civile et les organisations non gouvernementales (CSB, CNTB, ONSL, USTB, SNEAB, SNESS, SYSFMAB, ITF, ABSFM, OSFM, INSPIR-B, ADEP, DIAKONIA, YAMWEKRE).
Lors de cette journée de sensibilisation à Bobo Dioulasso, des communications, des témoignages des personnes victimes des VBG dans leur cadre professionnel le tout couronné par une plaidoirie sur la ratification de la convention 190 de l’OIT.
Cette journée a regroupé plus de 350 femmes à savoir des représentants d’organisations de la société civile, de syndicats et de structures non gouvernementales.
Pour la Coordonnatrice de la plateforme genre Burkina Faso Mme Sawadogo/Soubeiga Marie Roselyne, en ratifiant cette convention, c’est affirmer une volonté de protéger les travailleuses et travailleurs contre toutes formes de violence et de harcèlement, y compris la violence basée sur le genre aux pays des hommes intègres. Elle a laissé entendre que la ratification de la convention 190 offre l’occasion de renforcer le cadre juridique de tous les travailleuses et travailleurs et permettra de mettre en place des politiques efficaces pour le bonheur de tous.
Monsieur Milogo représentant du Gouverneur de la région des hauts-basins, a dit ceci : « par le travail nous sommes amenés à passer le plus claire de notre journée en contact avec des collaborateurs que nous n’avons pas toujours choisis. Et les incidents entre collaborateurs sont parfois inévitables. Toutefois, avec un minimum d’implication de chacun, nous pouvons minimiser ces incidents ou du moins réduire leurs effets ».
Pour terminer, il a remercié au nom de madame le Gouverneur, la Confédération Syndicale Burkinabè et ses partenaires qui ont œuvré pour que cette journée se tienne en ces lieux.
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