Commémoration de la Journée internationale du travail décent :  «pour un travail décent à tous, renforçons le dialogue social », au cœur de la célébration de la CSB   

La Confédération Syndicale Burkinabè (CSB) a commémoré la journée internationale du travail décent ce samedi 7 octobre 2023 à la bourse du travail de Ouagadougou, sous le thème : « pour un travail décent pour tous, renforçons le dialogue social ». La cérémonie a été présidée par le secrétaire général de la CSB, Guy olivier Ouédraogo.

Sept (7) Octobre 2008, 7 octobre 2023, cela fait  15 ans que les travailleurs du monde entier célèbrent  la journée mondiale pour le travail décent. Une occasion pour toutes les organisations syndicales œuvrant pour le travail décent de se rallier dans une large mobilisation mondiale qui place l’homme au centre de la réflexion sur le travail. Cette journée est aussi une opportunité pour les travailleurs de prôner une nouvelle mondialisation qui place le respect de la dignité humaine.

Lors de cette journée les participants ont eux droit à des exposés sur le travail décent, le dialogue social, et l’assurance maladie universelle, présenté par le SG de la CSB.

Selon Guy Olivier Ouédraogo,  au Burkina Faso, avec que 6% des travailleurs dans l’économie formelle  et le restant dans l’économie informelle, le travail décent semble être un leurre pour le second secteur marqué par la précarité et la vulnérabilité dû   à l’absence de protection sociale. « Notre conviction est faite que cela puisse  changé et qu’un autre monde est possible par un dialogue social productif et constructif dont nous en appelons à son renforcement », foi du SG de la CSB Guy Olivier Ouedraogo.

Dans la suite de son allocution, il a indiqué que les néo-esclavagistes sont toujours présents dans le monde du travail et c’est par leur solidarité en tant que syndicats libres et forts qu’ils  transformeront part la lutte ou par le dialogue social en adeptes du travail décent. Cette journée de commémoration est consacrée aux ouvriers de la mairie de Ouagadougou, une manière de magnifier leur combat pour un travail décent et pour que cette lutte soit gravée dans l’histoire du syndicalisme Burkinabè, car c’est une première au Burkina que des travailleurs mènent une grève de 90 jours sans fléchir. Cela confirme ce que disait Karl Marx, que seule la classe ouvrière est une classe révolutionnaire.

Nouphé Bamogo, secrétaire chargé de la gestion des conflits de travail de la CSB, porte-parole des ouvriers de la mairie centrale, dans sa prise de parole a remercié le président de la transition Ibrahim Traoré pour son humanisme dans le cadre de la résolution du problème des travailleurs de la mairie centrale de Ouagadougou brimés de leurs droits. Il a aussi salué le SG de la CSB Guy Olivier Ouédraogo pour son leadership éclairé toujours dans cette affaire. Il a témoigné sa gratitude aux personnalités et partenaires qui au nom de la justice sociale ont véritablement accepté accompagner leur lutte pour le bonheur de ces ouvriers.

Selon monsieur Bamogo, le rapport de la commission mixte composé de la CNSS, du MATDS, du MFPTPS, de la mairie centrale ainsi que les ouvriers a été remis au Chef de l’Etat le 14 avril 2023 conformément à sa ferme instruction. A ce jour, les ouvriers sont dans l’attente de la mise en œuvre des recommandations de ladite commission.  il interpelle  avec vigueur l’autorité communale à se départir de toutes tentatives de sape car cela le  rappel, les pratiques orchestrées sous l’ère BEOUIDE Armand ex bourgmestre de la ville de Ouagadougou.